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A propos du salut ! (suite et fin)

Comme il était encore loin, son Père le vit  et fut touché de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa.

Le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

 

Mais le Père dit à ses serviteurs : apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales pour ses pieds. Amenez  le veau gras et tuez- le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. LUC 15.21 à 23

L’attitude du Père est en tout point remarquable. Elle révèle les pensées qui l’animent : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. C’est au travers de ces pensées qu’il voit le fils, il lit ses souffrances, il lit son repentir, il lit aussi la méconnaissance que son fils a encore de lui. Ce qui est inscrit au plus profond de son cœur va engendrer sa manière d’être et produire des paroles révélatrices de ce qu’il est. Il ne rejoint pas son fils dans les pensées de celui-ci, mais il invite son fils à rentrer dans ses pensées en les exprimant d’une manière tout à fait pratique. Ses actes sont conformes à ce qu’il est.

Ce fils est accueilli comment un héros et non pas comme un vaincu, il est revêtu du plus beau vêtement, nanti d’un anneau à son doigt et de chaussures à ses pieds, signes de l’homme libre. Le veau gras et tué, la fête peut commencer.

« Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »

Ceci apporte un éclairage pragmatique aux paroles de Jésus : « De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent, que pour 99 juste qui n’ont pas besoin de repentance. » Luc 15.7

Venons-en maintenant à l’attitude du fils aîné.

Alors que ces événements se déroulent, le fils aîné travaille dans les champs et à son retour il se renseigne sur les raisons de la musique qu’il entend. Il lui est simplement dit que son frère est de retour et que le Père a tué lé veau gras parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé.

Sa réaction est instantanée : la colère le submerge et il refuse d’entrer.

-          Il n’est pas content du retour de son frère

-          Il pense que son Père  est tout à fait injuste en accueillant le fils de l’inconduite.

-          Il pense que son Père est injuste avec lui qui s’est bien comporté et qui n’a jamais bénéficié ne serait-ce que d’un chevreau.

Combien d’entre nous auraient la même réaction ? Il y a donc là un message pour nous : ce mode de pensées et par conséquent d’analyse, n’est pas en accord avec la pensée du Père et il nous renvoie à l’idée que nous nous en faisons : quelqu’un qui nous apparaît comme profondément injuste.

Il le sert non pas comme un fils mais comme un esclave : « il y a tant d’année que je te sers (douléuo), jamais je n’ai désobéi, et à moi, jamais tu n’as donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis »

Conclusion : il semble que ni l’un, ni l’autre ne connaisse vraiment qui est le Père, chacun le mesure et l’apprécie au travers du filtre de ses frustrations, le résultat n’est pas brillant, ni pour l’un, ni pour l’autre. Cependant, c’est cette situation qui permet au Père de révéler qui il est vraiment pour l’un comme pour l’autre. Cela nous ramène à la réalité du cadeau que Dieu nous fait en nous accordant la « vie Éternelle ».

« Or, la vie éternelle c’est qu’ils te connaissent toi le seul vrai Dieu et de celui qu’il a envoyé Jésus Christ. » JEAN 17.3

Le salut, c’est la restauration de notre système de pensées déficient et incapable d’accéder à la notion de justice divine. Le salut procède de la révélation que le Père nous accorde de Lui-même au travers de Jésus et de son Esprit agissant en nous. C’est un long chemin intérieur vers l’établissement du Règne et  de la justice : « Cherchez premièrement le règne et la justice de Dieu. »

« Car mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies. » ÉSAÏE 55.8

« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » MATTHIEU 16.24

Dieu ne s’adresse pas à ma raison où s’exerce le règne de mes pensées, il s’adresse à mon cœur qui n’a pas besoin de réfléchir pour accéder à la vérité et pour la laisser réformer mes pensées déficientes. Cela s’appelle la repentance, c’est l’œuvre de l’Esprit Saint en moi, œuvre à laquelle je peux résister ou à laquelle je peux me soumettre. C’est l’enseignement de cette parabole pour chacun et chacune d’entre nous.

Jef De Laveralend

Commentaires

  • Ce message est libérateur en ce sens qu'il m'incite à me repentir et admettre que j'ai parfois à combattre le mode de pensées du frère resté dans la maison du Père et m'enorgueillir de le connaître oui Notre Père. Qu'elle cécité spirituelle ! Merci à l' Esprit Saint d'oeuvrer en moi!
    Je loue Dieu car je n'ai aucun mérite. Dieu m'aime. Je l'aime. Il ne fait aucun favoritisme. Ma prière est celle-ci : "que sa Parole inspire mon esprit pour épouser Sa pensée et être celle qui veut se laisser transformer.
    Soit Béni et protégé.
    Clarisse

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