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DÉPENDANCE et ÉMANCIPATION

Le mot dépendant défini quelqu’un qui est assujetti ou subordonné à une personne ou à une chose d’une manière non volontaire, l’assimilant ainsi au statut d’esclave.

Le phénomène que la Bible appelle le péché, attaché à l’humain, n’est rien d’autre qu’une programmation à manquer le but défini par Dieu pour lui, puisque c’est là le sens du mot hébreu CHATTATH.

Il y a deux formes de dépendances :

· Une qui est esclavagisme parce qu’elle est imposée.

· Une qui est libératrice parce qu’elle est choisie.

La proposition d’assujettissement est faite par le Créateur à la créature en ce qui concerne la création elle-même en tout début de programme, Genèse 1.28  « Dieu les bénit et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l’assujettissez. »

Le mot utilisé est le mot KABASH qui nous renseigne sur le sens du mot assujettir et sur le moyen d’y parvenir. En effet le radical de ce mot est retrouvé dans un autre mot, KEBESH, qui lui,parle de l'agneau. Assujettir a pour sens : rendre sujet.

En l’occurrence, l'Agneau de Dieu est par excellence le Sujet du Verbe. Il est venu pour le conjuguer à la perfection en mettant en évidence le sens véritable de l'assujettissement. Etre assujetti volontairement, c'est conjuguer le Verbe en entrant dans la dynamique d'obéissance qu'Il exprime et atteindre le but ( nous aurons l'occasion de revenir, c'est le cas de le dire, sur le SUJET).

Nous trouvons donc ici une proposition de fonctionnement hors péché, être sujet et rendre sujet par le principe d’obéissance, qui réapparaît lorsque le péché a fait son œuvre, redevenir sujet au travers de l’agneau.

Il ne s’agit plus maintenant en priorité d’assujettir la nature, mais de réapprendre en quoi consiste un libre assujettissement pour être libéré d’un injuste assujettissement.

L'humain a donc rejeté un libre assujettissement pour se fourvoyer dans l’esclavage. Quelle était donc cette proposition faite par le Créateur ? Tout simplement une collaboration entre Créateur et créature dans laquelle le Créateur serait la tête et la créature l’exécutant en apprentissage et en formation en vue d’une émancipation. Une volonté du Créateur de partager son savoir et sa vision avec la créature et de rendre visible sur la terre la beauté invisible et cachée du Créateur. Nous comprenons ainsi le sens de la Parole qui qualifie le jour 1, « Que la lumière soit ! », qui ne parle pas de la lumière solaire, mais de la volonté du Créateur de se révéler dans ses œuvres et par amour d’y associer sa créature.

Par quel principe l’humain va-t-il tomber dans le piège qui lui est tendu ? 

Par le non-respect des principes essentiels et vitaux dans lequel le tentateur est lui-même entré.( Voir Ézéchiel 28.11 à 19).

Le premier grave faux pas est la confusion des rôles.

La transgression de ce principe est à la base d’absolument tous les dysfonctionnements que l’on peut enregistrer dans la vie de tous les humains.

La vie est un principe invisible qui est rendu visible et palpable par la participation de plusieurs éléments dont chacun a un rôle bien défini et auquel il est soumis. La mort intervient dès lors qu’un des éléments ne se satisfait plus dans le rôle qui lui est attribué, dès lors un processus de dégradation entre en fonctionnement qui à terme amène à la destruction des éléments visibles dont le rôle n’était que de rendre visible l’invisible et démontrer la beauté et l’harmonie du Créateur.

Le tentateur n’est pas resté dans son rôle de chérubin protecteur et il a été précipité de son lieu. Dès lors il fonctionne selon son propre dérèglement et c’est tout naturellement qu’il ne va pas respecter l’ordre établi dans la fonction du couple et s’adresser à la femme en l’amenant d’une manière subtile à ne pas respecter le rôle qui était imparti à l’homme de par le Créateur et court-circuiter le principe animant la vie. 

La désobéissance est née. Ce phénomène apparaît quand la confiance disparaît et la perte de confiance engendre l’infidélité et l’infidélité tue l’amour. Qu’est-ce qui amène la désobéissance si ce n’est la raison, l’humain qui veut réfléchir seul à des choses qui le dépassent parce qu’il suppose que Dieu veut les lui cacher, désormais la raison prend le pas sur la foi et l’humain va choisir de gérer seul des choses qui le dépassent en entrer en anarchie qui n’est rien d’autre que le refus des règles de vie.

Ainsi Dieu avait averti l’homme d’un danger représenté par l’arbre de la connaissance du bien et du mal en lui disant que le jour où il se nourrirait de sa propre volonté il mettrait en route pour lui le processus de mort annoncé : « car le jour où tu en mangeras, de mort tu mourras. » Genèse 2.17. 

De ce jour, l’humain est entré dans une confusion totale, au point qu’il a perdu son identité et le rôle qui y est attaché, provoquant tous les désordres que nous pouvons constater dans nos vies personnelles, puisque désormais nous sommes livrés à notre ressenti et à nos émotions, le principe est renversé nous ne gérons plus, nous sommes gérés par la tyrannie de notre assujettissement aux principes mensongers écrits en nous et qui nous gouvernent.

Le non respect de ce principe va engendrer dans l’âme de l’être humain, des phénomènes émotionnels graves qui sont les premiers signes du profond désarroi qu’il ressent face à l’inconnu, la lumière a été coupée, il a refusé la révélation et s’est plongé lui-même dans les ténèbres en s’assujettissant au mensonge.

La peur et la honte apparaissent, peur face à l’inconnu, honte à cause du regard de l’autre. Ainsi, ces deux principes agissant dans le cœur de l’homme vont déterminer son mode de pensée, de fonctionnement, ses attitudes et ses réactions.

Ceci est valable pour tous les humains sous quelques cieux qu’ils se trouvent 

 Le salut consiste dans la proposition que Dieu nous fait de retrouver la relation perdue et par là, de la confiance, acceptant d’être éduqués dans l’obéissance à la vie éternelle, la connaissance de Dieu et de celui qu’il a envoyé Jésus-Christ.

La restauration des principes de vie dans l’âme humaine est donc le défi à relever pour toute personne engendrée d’en haut ainsi que Paul nous y exhorte : « Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours été obéissants, soyez-le non seulement en ma présence, mais bien plus maintenant que je suis absent, avec crainte et tremblement mettez en œuvre votre salut, car c’est Dieu qui fait en vous et le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant. » Philippiens 2.12

Cette restauration est un long travail de l’Esprit en nous, qui est rendue aisée ou ardue en fonction de tout un ensemble de paramètres qu’il nous est difficile de déterminer par nous même, c’est la raison d’être de la prière qui est d’abord une attitude de soumission à Dieu et le moyen qui nous est donné pour être tourné en permanence vers ce qui est bon selon le sens du mot « proseuche » qui ne veut rien dire d’autre que « se tourner vers le bon », la prière n’est donc pas doléance mais confiance dans celui qu’  « on appellera Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père Éternel, Prince de la paix. » Esaïe 9.5

Le Saint Esprit est donc chargé de nous convaincre de péché, c’est à dire de nous éclairer quant à la réalité de notre condition dont nous ne sommes pas toujours conscients. Nous faisons souvent obstacle à cette œuvre sans nous en rendre vraiment compte, puisque notre état nous amène souvent à justifier nos penchants. En faisant cela, nous entravons l’œuvre de l’Esprit en nous, c’est la raison pour laquelle les progrès sont relativement lents et quand nous cessons de nous justifier, les progrès sont fulgurants et nous vivons des moments particulièrement réjouissants. 

Mais nous ne sommes pas toujours conscients des raisons qui ont permis ces changements, alors nous attribuons à telle manière de faire, le résultat obtenu. En réalité ce n’est pas une manière de faire qui est à l’origine du changement mais une manière d’être qui a fait que nous sommes entrés en obéissance aux principes qui président à la libération d’un esclavage et qui nous introduisent dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.

Si nous étions plus rigoureux quant à la découverte et la mise en pratique de ces principes, nul doute que nos progrès seraient plus évidents. Mais il y a toujours en nous cette racine de l’œuvre, qui nous donne à penser que nous sommes pour quelque chose aux changements obtenus alors que notre part se situe uniquement dans l’obéissance et dans rien d’autre.

Jef De Laveralend

 

 

 

 

 

Commentaires

  • J'entends ce que Dieu attend de nous, ce qu'il veut qu'on retrouve afin de nous placer, de nouveau, auprès de lui pour partager tous ses bienfaits.
    Hélas, je suis dans la dépendance la plus totale, que je me suis forgée, un face à face interieur insupportable avec moi-même qui n'aboutit qu'à un conflit permanent entre mes ressentis, mes émotions et ma volonté profonde d'avoir envie d'obéir au Créateur et uniquement à lui. J'arrive à un constat consternant : je ne fais plus confiance à mon esprit et mon âme. Je les sents assujettis à quelquechose de mauvais, mes pensées s'embrouillent et m'échappent. je m'accroche à des réthories qui je le sais restent sans fruits. J'entends le message de Dieu mais surement pas assez pour qu'il affecte ma vie. Parfois, avec certaines personnes et dans certaines circonstances, je me sents vecteur de sa puissance, mais je ne contrôle rien et me demande ci cela vient bien de lui. Je ne doute pas de sa parole, je doute de ma capacité à la recevoir parceque mon âme et mon coeur sont corrompus au plus haut point.
    Je ne suis pas dans la tristesse ou même dans la dépression mais plutôt dans le sentiment d'incapacité de laisser passer son esprit en moi et ça me laisse sans energie, sans moteur, sans vie.....
    Néanmoins, l'espoir reste, j'expérimente la patience et la seule certitude qu'il me reste, que Dieu est là et qu'il m'aime parcequ'il me voit au delà de ce que je suis, il me voit comme je devrais être !!! Je ne veux plus savoir si ma "pauvre" existence à un sens ou pas, je veux juste obéir, vivre en vérite et être en alliance auprès de mon créateur !!!

  • Mais c'est pas nouveau ma chérie et,... Tu n'es pas la seule dans ta misère.
    Par contre, je suis sur d'une chose c'est que toutes les pensées de culpabilité que tu éprouves ne sont pas de Dieu.
    Il t'aime c'est une certitude.
    Il ne te veut que du bien c'en est une 2ème.
    Et ça prendra le temps que ça prendra...Il sait mieux que nous les moments favorables. Les boules! On se trompe encore, ...On voudrait bien maitriser les temps.
    Bref, très angoissant si on le regarde de notre coté, très soulageant si on se souvient qu'il est là.
    Et ça m'arrive quelquefois, mais, comme toi pas assez souvent...
    Alors heureusement que tu es là pour me ramener à des pensées plus saines.
    Fraternellement.

    Emmanuel

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