Une prochaine fois, pourrais-tu revenir, sur le sens véritable de l'écriture en: Matthieu ch:7 v 7( demander, chercher,frapper a la porte...

Réponse à Nicole :

Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvrira à ce celui qui frappe. Quel homme parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent. MATTHIEU 7.7 à 11

Donner ce qui est adapté, en conformité au besoin, ce qui est bon dans le sens spirituel du terme.

Dans un premier temps Jésus enseigne la possible relation avec le Père céleste de la même manière que sur la terre dans nos relations humaines il nous arrive naturellement de demander ce dont nous avons besoin à ceux qui sont nos pères.  Le principe énoncé est simple mais il est rapidement compliqué par la dimension matérielle que naturellement nous  y ajoutons. Dans son explication Jésus parle des besoins vitaux de la vie terrestre qui se situent dans la sphère de la nourriture, donnera-t-on une pierre à la place du pain demandé ? (ordonne que ces pierres deviennent du pain !), donnera-t-on un serpent à qui demande du poisson ? L’amour commande la bienveillance et le refus de tromper, il impose la nécessité de justice en répondant au besoin d’une manière adaptée.

Les enseignements de Jésus concernant les besoins terrestres sont clairement exprimés dans Matthieu 6.25 à 32.

Le parallèle que Jésus établit entre le père terrestre et le Père céleste se comprend et s’analyse en termes de compétences, le père terrestre a des compétences pour s’occuper de son fils par rapport aux besoins terrestres.

Le Père Céleste a, seul, les compétences nécessaires pour pourvoir aux besoins célestes. Ces besoins ne sont pas de la même nature, mais cependant pour l’un comme pour l’autre, le grand pourvoyeur reste notre Père Céleste, mais il laisse au père terrestre le soin de pourvoir aux besoins terrestres en nous promettant qu’en cas de défaillance humaine sa bienveillance pourvoira (à la montagne de l’Éternel il a été pourvu : YHWH JIREH).

A quels besoins Jésus fait-il allusion si ce n’est aux besoins essentiellement spirituels qu’il est le seul à mesurer. Il n’est pas question de ce dont je pense avoir besoin mais bien plutôt de ce que Dieu juge être bon et utile pour moi.

La deuxième chose, c’est qu’il est en train de nous dire que la porte vers l’abondance céleste nous est ouverte.

Si bien que quand on m’a ouvert,  j’ai accès au monde céleste pour y établir ma demeure (concitoyens des Saints, gens de la Maison de Dieu), plus besoin de demander puisque nous ne manquons de rien (Vous avez tout pleinement en Lui. COLOSSIENS 2.10), plus besoin de chercher puisque j’ai trouvé le sens de ma vie (Nous avons trouvé le Messie  JEAN 1.41),  plus besoin de continuer à frapper puisque la porte m’a été grande ouverte (« Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il entrera et il sortira et trouvera des pâturages ! » JEAN 10.9)

Cette parole est donc une invitation à ceux qui sont du dehors,  de venir  expérimenter  la réalité de Dieu de l’intérieur et découvrir les principes qui ont cours dans le Royaume des Cieux afin de bénéficier de l’œuvre de Jésus : « Moi je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance. »JEAN 10.10

Notre participation à la foi ou fidélité de Dieu, nous invite à penser en gens de l’intérieur, qui avons part à l’abondance divine et qui apprennent à  laisser Dieu faire naître en nous les bons désirs qui sont les siens pour nous et qu’il se fera un plaisir de nous accorder, et non en gens de l’extérieur qui s’imaginent que la piété serait une monnaie d’échange permettant d’obtenir quelques  avantages.

La piété ne sert pas à obtenir, elle sert à nous laisser conduire dans ce que Jésus nous a obtenu, le laisser inspirer à nos cœurs nouveaux, ce que le Père aura beaucoup de joie à nous accorder en fonction de sa sagesse et de sa bienveillance à notre égard.

Jef De Laveralend