Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

RÉFLEXIONS SUR GENESE 1.26

Genèse 1. 26 « Puis Dieu dit : faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance. »

Le sens de ces paroles peut être éclairé par un autre texte de l'écriture que nous trouvons dans Hébreux 1.1-3 :

«Après avoir autrefois, à plusieurs reprises de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérités d'un nom plus excellent que le leur. »

Le mot hébreu « tselem » que l'on a traduit par image, à plus le sens d'ombre. Nous connaissons tous le principe de l'ombre chinoise : une ombre est une zone sombre créée par l'interposition d'un objet opaque (ou seulement partiellement opaque) entre une source de lumière et la surface sur laquelle se réfléchit cette lumière. Elle se matérialise par une silhouette sans épaisseur. En fait l'ombre n'est rien par elle-même, elle rend seulement le témoignage d'une présence que l'on a du mal à discerner. Le projet initial de Dieu va être éclairé d'une manière toute particulière par le Messie autrement dit la Parole faite chair. Il est le restaurateur et il est qualifié dans son incarnation de reflet de la gloire du Père est empreinte de la personne du Père. Nous avons là le sens du mot hébreu « tselem », la notion de reflet de la gloire de sa personne sur l'humain. Le mot grec « apaugasma » traduit par reflet va dans le même sens. Le préfixe « apo » donne le sens de la séparation d’une partie par rapport à son tout et « augazo » donne le sens de «  rayonner ou resplendir sur »

Le mot hébreu « demuth » que l’on a traduit par ressemblance va bien dans le sens du terme              « empreinte », traduction du grec « charakter », il parle en fait du poinçon qui est utilisé pour donner la forme à l'objet.

En Jésus, nous avons, résumé, le projet initial que Dieu formait quand il a dit faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance. Quand Jésus dit je suis la lumière du monde nous comprenons qu'étant le reflet de la gloire du père et l'empreinte de sa personne, il est le seul, par les paroles qu'il nous adresse, qui puisse nous faire comprendre le sens et la portée du message divin. Jésus disait aux juifs : « Vous sondez les écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » Jean 5. 39. Ne confondons donc pas l’Écriture et la Parole !

Ce n'est donc pas notre appréciation des écritures qui peut nous éclairer parce qu'elles ne sont que l'ombre des choses, le sens profond  est en Christ est nul autre que lui ne peut nous donner le véritable : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le véritable ; et nous sommes dans le véritable en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. » 1Jean 5.20

Notre communion intime avec Jésus par le Saint Esprit nous assure que son empreinte marque notre vie et nous fait Lui ressembler, sans que nous ayons d'efforts à fournir contre nous même. 

"Nous tous, qui, le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire par l'esprit du Seigneur" 2 Corinthiens 3.18

Jef De Laveralend

Écrire un commentaire

Optionnel