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A propos de l'ORGUEIL

Bonjour Emmanuelle,

   Merci pour ta question concernant l’orgueil. Ci-après, quelques définitions correspondant à cette manière d’être.

                     ORGUEIL : haute estime de soi, fanfaronnade, prétention, arrogance, gonflement de

                                      l’âme sentiment exagéré qu’on a de sa valeur, vanité, etc.                                                   

   Le plus intéressant n’est cependant pas la définition que l’on peut en trouver dans tous les dictionnaires de la langue française, mais l’origine et le pourquoi de ce détestable défaut.

   Pour cela nous devons revenir au commencement, autrement dit à la genèse de notre histoire humaine. L’étude des textes de la GENESE va nous en apprendre beaucoup à ce sujet.

 

Genèse 2.25 «  L’homme et sa femme était tout deux nus et n’en avaient pas honte. »

Cette petite phrase n’est pas anodine, elle souligne un état premier duquel la honte était exclue. La suite du récit au chapitre 3, nous donne quelques éléments précieux pour comprendre ce qui s’est passé à l’intérieur même de l’être humain, car c’est dans son être intérieur que tout se joue.

C’est par la mise en doute d’une parole donnée par le créateur à sa créature que va commencer ce processus. La mise en avant de la capacité à réfléchir, sans tenir compte de l‘avis du créateur, va développer chez l’humain un système de croyances basées sur l’imaginaire, qui va le projeter dans un avenir tout à fait hypothétique puisque mensonger, l’aboutissement de cette démarche étant de devenir comme des dieux qui connaissent le bien et le mal. Le verset 6 en est la démonstration : «  La femme vit que l’arbre était bon à manger, agréable à la vue et propre à donner du discernement. »

Sa manière de voir s’appuie sur une parole mensongère qui met en doute la vérité exprimée par le créateur : « Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal. »

Ce texte fait la démonstration que le combat spirituel n’est rien d’autre que le choix de faire confiance au Dieu de vérité ou de croire aux propos mensongers de celui qui veut nous entraîner dans son sillage en provoquant un mal-être intérieur lié à un désir de toute puissance.

Là, se situe le libre arbitre auquel tout individu se trouve confronté : quel choix vais-je faire ? Qu’est-ce qui va influencer mon choix ?

Le choix de la femme sera dans la continuité des pensées induites en elle par la proposition de devenir comme des dieux. Le geste est l’aboutissement de cette pensée : « Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. »

Petite parenthèse qui nous montre que son mari, non seulement de l’en n’a pas dissuadée, se dérobant à son rôle de protecteur, mais a participé avec elle à son mode de pensée. Si nous réfléchissions un peu plus à cette réalité, nous ne ferions certainement pas reposer sur la femme toute la responsabilité de cet événement. La réalité nous montre que le tentateur savait ce qu’il faisait. En venant s’adresser à la femme il la mettait en position d’autorité, si la femme est sortie de son rôle, que dire de l’homme qui n’est pas entré dans le sien en ne protégeant pas sa femme de l’influence du mensonge en lui rappelant la fidélité du créateur dont il n’avait pas eu à se plaindre jusqu’à ce jour. Fermons la parenthèse.

Cette décision va avoir des conséquences immédiates au travers de la modification du système de pensées de l’homme et de la femme. Ce système de pensées va orienter leurs actes et leurs attitudes : « Les yeux de tous deux s’ouvrirent ; ils prirent conscience du fait qu’ils étaient nus. Ils se firent les ceintures avec des feuilles de figuier cousues ensemble. »

La honte, sentiment destructeur s’il en est, vient d’être semé dans les pensées de l’homme. Leurs yeux se sont ouverts sur le mal, en réalité ce ne sont pas leurs yeux qui ont un problème, leurs yeux voient toujours la même image mais leur système de pensée va opérer un traitement de l’image différent de ce qu’il était jusqu’alors. La suite du texte nous montre leur incapacité à assumer leur choix, ainsi l’orgueil est né, pensée protectrice qui refuse d’assumer la responsabilité pour la rejeter sur l’autre. Pensée mensongère d’un système de croyances qui place l’individu au-dessus de ce qu’il est réellement. Dès lors tout être humain fonctionne sous l’autorité de ses propres pensées entrainant des disfonctionnements certains dans ses attitudes et comportements initiés par la peur et la honte. Peur face à l’inconnu, honte à cause du regard de l’autre, deux éléments qui pèsent lourd dans la manière d’être des individus. En se soustrayant à l’autorité divine l’homme s’est imaginé qu’il allait acquérir liberté et indépendance, il a connu en réalité l’esclavage et la dépendance. Comme le dit 2 Pierre 2.19 : « Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. »                à suivre….

                                                                                              Jef De Laveralend

PS: n'hésitez pas à me faire part de vos remarques, quant à tous les textes publiés, ce sont elles qui peuvent alimenter d'une manière constructive la vie de ce blog. Merci !

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