A propos du salut !

Quel sens l’Écriture donne-t-elle à la notion de salut ? Sauvé, oui, mais de quoi ? Et dans quel but ?

Les réponses les plus simples et les plus basiques pourraient être : sauvés du péché pour aller au ciel !

 

Sauvés du péché, ça veut dire quoi ? Aller au ciel, mais le ciel c’est quoi, c’est où, c’est quand ?

Le terme hébreu YASHA que l’on a traduit par salut ou sauver a pour signification : rendre libre

Le terme hébreu CHATA’ATH que l’on a traduit par péché a pour signification manquer le but, être dans l’erreur.

Sauvé du péché a donc pour sens : être libéré de l’erreur.

 C’est le langage et l’approche religieuse que l’homme a de Dieu qui a donné au péché un sens et une dimension essentiellement morale. En réalité le sens de ce mot est essentiellement spirituel

Sens terrestre : moral – si immoralité : punition – enfer. Si moralité : récompense – paradis. Tout cela en fin de vie

Sens céleste : spirituel : si erreur reconnue – restauration – apprentissage des réalités du règne céleste ici, maintenant et après. Soit la vie éternelle qui n’a rien à voir avec le temps qui passe mais avec la vie de l’Être en moi, Christ en nous l’espérance de la gloire Colossiens 1.27

Vous connaitrez la vérité et la vérité vous rendra libre Jean 8.32

La vérité ne nous rend libre que du pouvoir que le mensonge exerce sur le mode de pensée humain.

Le salut passe forcément par l’acceptation de la vérité émise par le créateur au travers de celui qu’il a choisi pour cela : Jésus, Parole faite chair.

Cette vérité a pour but de me faire prendre conscience que tout mon fonctionnement humain a pour base mon système de pensées pollué par le mensonge.

 Quel est ce mensonge ?

 Il met en doute la bienveillance du Créateur pour sa créature, il émet l’idée que le Créateur trompe sa créature, il met la créature en concurrence directe avec le Créateur qui aurait peur de voir sa créature le supplanter : «  Dieu sait que le jour en vous en mangerez, vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal » Genèse 3.5

 

Ce mensonge laisse l’homme seul face à des difficultés qu’il devra s’efforcer de surmonter avec des moyens inadaptés relevant de sa seule compétence. Face à ce qui lui fait peur il ne peut que fuir, ainsi son mode de pensée va s’improviser protecteur en l’amenant à pratiquer l’évitement, le mensonge, le déni, etc., toutes choses destinées à protéger son image…. Aussi efficaces que les feuilles de figuier servant à cacher sa nudité qui lui fait honte.

 

Le salut commence par un face à face avec le Père retrouvé, qui nous amène à constater que le regard bienveillant qu’il a sur nous suffit à dissiper le pouvoir du mensonge !

Non, le Père ne nous rejette pas, non, il ne nous condamne pas, non, il ne nous moralise pas, non, il ne nous fait pas de reproche…… Il nous accueille dans l’amour qu’il nous porte, il nous parle avec bonté, il nous restaure à nos propres yeux, il nous revêt d’un vêtement de louange et nous appelle ses enfants !!!

 Qu’ai-je fait pour cela ? Rien que de revenir à Lui, qui m’attendais ! Et dans un discours que je croyais spirituel, mais mensonger, que j’avais appris par cœur, j’avais proclamé « J’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite moi comme l’un de tes serviteurs. »

 Il m’a montré en quoi consistait Sa justice, la justice de son royaume qui s’exprime par la paix et la joie que véhicule en nous son Souffle Saint. Accueil, restauration, liesse : « Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé ! »

 Le mensonge en moi m’amenait à me juger et me condamner, il me rendait dur avec moi-même et mes errements et je croyais que cela allait lui plaire !

 Mais il ne m’a même pas écouté, il m’a montré que la miséricorde triomphe du jugement et il m’a accueilli comme on accueille un héros qui revient de la bataille en vainqueur, c’est très surprenant n’est-ce pas ?

A suivre .....

(Vous pouvez réagir et je vous en remercie !)

Jef De Laveralend